Ils sont rares ceux qui peuvent prétendre avoir marché sur la lune. C’est pourtant bien ce qui transpire de cette bande de gens « comme vous et moi sauf que ». Des airs venus de partout qui déclarent tout de go : « nous sommes heureux, nous avons mangé de la musique ! ». Ce n’est pas le Maestro, Signore Eloi Baudimont qui me contredira. Némo dans son vaisseau spécial, il dirige à souhait des plaisirs universels.
Chœur et orchestre voguent dans la chaleur d’un répertoire emballant, généreux et même… poétique. On fond à les savourer tous ensemble. On a envie d’en être, on en est. Simple, joyeux, magnifiquement fragile, humainement jailli, l’orchestre lunaire traverse les atmosphères.
Quelques facéties colorent le concert. On lance des fusées, on dessine des miroirs, on se raconte un peu. C’est un bon voyage. Ce trésor pirate toutes les morosités pour les ranger là où elles n’auront plus cours. Ils vous embrassent ces 80 musiciens, sans compter.
Laissez-vous faire. La lune est à tout le monde.