De la musique, du rire, des larmes, une disparition mystérieuse et des objets qui n’en font qu’à leur tête. Du théâtre d’objets usés, bricolés, recyclés. C’est l’histoire d’Eugène qui à toujours voulu être inventeur mais qui s’est sans doute surestimé. Alors il fait comme tout le monde: il compose avec un monde sur le déclin et finit par développer une symbiose avec sa cuisine.
Petites danses macabres à l’usage des vivants. Au clair de la lune, derrière la brume, des squelettes, tout droit sortis d’Halloween ou d’« el día de los muertos », se succèdent pour partager leurs états d’âme et nous entraîner dans leurs rites sur des remixes diaboliques. Ils sortent de leurs tombes en trombe et se rassemblent dans la rue : c’est sûr, les morts ont encore des choses à nous dire.
Une histoire d’amour entre un balayeur de rue et une voyageuse dépeinte avec humour et féérie. Les émotions virevoltent et débordent à travers leurs pas parfois maladroits. Le jeu des attirances devient poétique, acrobatique, voire parfois comiquement absurde et les scènes s’enchaînent en variant les formes (théâtre, danse, jeu burlesque et interaction avec le public).
Certaines personnes sont plus privilégiées que d’autres. Et personne n’a choisi de naître pauvre, sans argent, sans maison, sans famille. Avec son premier spectacle en solo, Emiliano dévoile à travers le langage du cirque que le seul moyen de s’en sortir c’est de faire ce qu’on aime, librement. Dans un spectacle de cirque-théâtre qui réunit cyclisme artistique, acrobatie et jonglerie ainsi que jeu d’acteur, Emiliano veut partager et faire rire les gens, les rendre heureux tout en les questionnant sur notre place dans un monde où nous n’avons pas tous les mêmes opportunités.
La Crapaude est un groupe vocal et percussif féminin ancré dans les chants de Wallonie. Arrangements imagés et rythmiques font vivre et vibrer ce patrimoine méconnu et lui offre un souffle nouveau. Le trio piste les traces chantées de ses ancêtres et raconte avec humour, simplicité et décalage les histoires et les paysages de Wallonie. Intimiste et chaleureux son répertoire original crée un lien avec le public et ravive le plaisir de chanter ensemble dans une complicité joyeuse.
C’est là vraiment de voyages dont il s’agit. Dans des paysages sonores où domine une certaine mélancolie quelques compos sont plus abrasives et certains airs de balade nous transportent dans un road movie. Des pédales d’effets ajoutent aux atmosphères, parfois traversées de rares voix trafiquées. Musique essentiellement instrumentale et « ambient » ou les boucles de guitare dessinent des motifs égrenés, répétés, lancinants, hypnotiques, dansant sur des cordes entre les fantômes de Pink Floyd.
Un chapiteau. Du bruit venant de l’extérieur. Et puis deux paumées, en fuite, qui débarquent pour trouver refuge sous la tente où elles rencontrent un étrange petit bonhomme qui vit dans une caisse métallique et dont la vie semble se résumer au mouvement machinal des cachets qu’il appose sur des liasses de documents. Sa vie ressemble étonnamment à celle que les deux paumées tentent de fuir. Alors elles vont lui montrer qu’il est possible de sortir de ce cycle infernal. Ensemble, iels vont poser des actes de résistance face aux injonctions d’une vie étriquée, coincée entre le travail et la télévision. Ce spectacle se joue à petite jauge, une contremarque est indispensable (voir la page infos pratiques).
